Bruno Jouanne Gratpanche. Chansons.

Je vous présente quelques textes écrits depuis 1976, à Maisons-Laffitte, Mesnil le roi et Persan.
Vous pouvez écouter certaines chansons en cliquant sur le titre. La plupart sont arrangées et interprétées par mon camarade Jean-Michel Dauphy. Bonne écoute.
Accès au site

Persan

15.3.06

Obscur objet du délire

Obscur objet du délire
Mon amour aux cheveux fous
Tu chevauches mon avenir
Tu enserres mon âme et mon cou


Ma trop douce qui m’a laissé choir
Dans les eaux vertes du temps perdu
Je me raconte toujours notre histoire
Debout sous le grand arbre aux pendus


Je t’aime et je t’aimerais toujours
Incapable de faire un pas
J’ai toujours grandi à rebours
Mais grandir, est-ce que j’ai fais ça ?


Parce que tu es disparue
Parce que ceux qu’on aim’ nous quittent
Sans toi je suis rien devenu
Qu’une racine décrépite


Obscur amour tu me manques encore
Après toutes ces années d’absence
Je ne ressens même plus mon corps
J’ai les yeux vides et n’ai plus de sens


Je veux les parfums du jardin
(Et) les odeurs des arbrisseaux
Je veux les odeurs des matins
Et ta main sur mon dos


Je veux cette lumière éteinte
Je veux cette lumière noire
Celle qui n’a jamais été peinte
Je veux cet amour, cette histoire



Ma trop belle qui m’a laissé choir
Dans les eaux vertes du temps perdu
Je me raconte toujours notre histoire
Debout sous le grand arbre aux pendus

3 Comments:

Blogger grtp. said...

L’apocalypse des hommes (inspiré par l’apocalypse des animaux de Vangelis)



L’apocalypse des hommes
C’est toi, moi, nous en somme
L’apocalypse c’est peut être
La destinée de l’être

Et la fin de nos amours
La nuit passe sur nos jours

L’apocalypse c’est le noir
C’est le chant du désespoir
Et on hurle et on pleure
Pour nos dernières heures…

L’apocalypse des hommes
C’est toi, moi, nous en somme.

Pour la fin de nos rêves
Et le début d’une trêve
Un retour vers l’espoir
Un jour, une vie, l’histoire…


Mon amour si je chante
Les peurs qui me hantent
C’est par ce que j’ai confiance
C’est par ce que j’ai confiance

En toi.

Un jour un seul avec toi
Une nuit seule avec toi

Un retour vers l’espoir
Un reflet dans un miroir
Un aller vers toi que j’aim’
Un aller vers toi que j’aim’…

3:05 PM  
Anonymous Anonyme said...

Obscur objet du délire

Il est de ces mots qui nous accrochent et s'emparent de nous.

Cet obscur objet est si vivant encore...

Merci Misty

6:25 PM  
Anonymous delire said...

beau poeme delire.....

8:35 PM  

Enregistrer un commentaire

<< Home