Les poètes, le vin et la mort
Tout recouvert de boue et d’opprobre
Je comparus, un jour que j’étais sobre
Devant la cour céleste, justice soit faite…
Sur le billot je dus poser ma tête
Et privé de son chef, mon pauvre corps
S’est recroquevillé comme un oiseau mort.
Si les croix, les haches se couvrent de rouille
Les poètes se trouvent toujours une dépouille…
Alors que les dieux tombent dans le commun,
Eux, ils reviennent vous prendre par la main.
Que Dionysos, dieu de toutes les ivresses,
Jamais ne me prive de sa caresse…
Il est des lieux où, le cœur tout bombé
On ressent bien qu’un poète y’est tombé…
Fragrances de tragédies anciennes,
Plus enivrantes que tous les vins de Sienne.
Si c’est ici que le drame s’est joué,
C’est ici que la mort fut bafouée ;
Ne dit-on pas en parlant des poètes
Qu’ils sont toujours un peu des prophètes ?
Il n’est rien de passé dont je ne me souviens
Il n’est rien du futur qui ne me vient
D’autre manière que par le vin et les mots,
Dîtes, est-ce le plus cruel de tous les maux ?
Je ne comprends rien à tout ce que j’écris…
Ne sont-ce d’un défunt l’agonie, les cris ?
En quête d’une enveloppe charnelle
Souffre-t-il cette vie spirituelle
Que je lui prête parfois lorsque je dors ?
Où serait-ce moi qui visite les morts ?
Je comparus, un jour que j’étais sobre
Devant la cour céleste, justice soit faite…
Sur le billot je dus poser ma tête
Et privé de son chef, mon pauvre corps
S’est recroquevillé comme un oiseau mort.
Si les croix, les haches se couvrent de rouille
Les poètes se trouvent toujours une dépouille…
Alors que les dieux tombent dans le commun,
Eux, ils reviennent vous prendre par la main.
Que Dionysos, dieu de toutes les ivresses,
Jamais ne me prive de sa caresse…
Il est des lieux où, le cœur tout bombé
On ressent bien qu’un poète y’est tombé…
Fragrances de tragédies anciennes,
Plus enivrantes que tous les vins de Sienne.
Si c’est ici que le drame s’est joué,
C’est ici que la mort fut bafouée ;
Ne dit-on pas en parlant des poètes
Qu’ils sont toujours un peu des prophètes ?
Il n’est rien de passé dont je ne me souviens
Il n’est rien du futur qui ne me vient
D’autre manière que par le vin et les mots,
Dîtes, est-ce le plus cruel de tous les maux ?
Je ne comprends rien à tout ce que j’écris…
Ne sont-ce d’un défunt l’agonie, les cris ?
En quête d’une enveloppe charnelle
Souffre-t-il cette vie spirituelle
Que je lui prête parfois lorsque je dors ?
Où serait-ce moi qui visite les morts ?
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home