La maîtresse
Les enfants quai passent dans la rue
Deux par deux, les yeux dans les nues
Me rappellent mon enfance
La p'tite fille qui se moquait
De mes yeux qui la regardaient
Dans le rang, indifférence.
La maîtresse qui les conduit
Les emmène à travers Paris
Un modèle, un exemple
De douceur et d'autorité
D'une tendre sévérité
J'la reconnais, il me semble.
Toute en rigueur et en plissé
Jupe de tissus écossais
Et dessous un peu de chair
Et puis plus haut fait pour
les mains Quelque chose de très féminin
Et de rond et allant en paire
Caché soit sous du nylon, sous
De la soie dans ses doux dessous
Après tant et tant de cuisse
Ce que Je vis un jour pardis,
Je le revis souvent depuis
Pour peu que mes yeux se plissent
Des maîtresses, dès lors j'en connus
Elles me tombaient souvent des nues
Comme autant d'adultères
Mais de celles qui m'ont ému
Vraiment que la liste est ténue
Souvent je reviens en arrière
Je revois la maîtresse d'école
Sur l'estrade et les heures de colle
Les bonnets d'âne au supplice
De tous les marmots de mon âge
J'étais sûrement le moins sage
faisant tout pour qu'on Le punisse.
Elle écrivait sur le tableau
Puis s'asseyait à son bureau
Quand, prisent de fourmillements
Ses longues jambes se croisaient
Incidemment m'apparaissait
Dévoilées par le mouvement
Bien plus précieux que le saint Graal
De quoi faire succomber Tantale
Le plus intime de ses trésors
Le plus secret le plus caché
Mais pourtant, le moins protégé
Ce petit coin de son corps
Aux regards du petit Garçon
Qui f'sait des tâches sur ses leçons
Ma mémoire reste entière
J'apprenais les cartes de France
Fasciné par ses ondulances
C'est pas si vieux, c'était hier.
Les enfants qui passent dans la rue
Deux par deux les yeux dans les nues
Me ramènent à mon enfance
La maîtresse qui les conduit
Tout au long des rues de Paris
J'la connais, je l'aime, attirance.
Deux par deux, les yeux dans les nues
Me rappellent mon enfance
La p'tite fille qui se moquait
De mes yeux qui la regardaient
Dans le rang, indifférence.
La maîtresse qui les conduit
Les emmène à travers Paris
Un modèle, un exemple
De douceur et d'autorité
D'une tendre sévérité
J'la reconnais, il me semble.
Toute en rigueur et en plissé
Jupe de tissus écossais
Et dessous un peu de chair
Et puis plus haut fait pour
les mains Quelque chose de très féminin
Et de rond et allant en paire
Caché soit sous du nylon, sous
De la soie dans ses doux dessous
Après tant et tant de cuisse
Ce que Je vis un jour pardis,
Je le revis souvent depuis
Pour peu que mes yeux se plissent
Des maîtresses, dès lors j'en connus
Elles me tombaient souvent des nues
Comme autant d'adultères
Mais de celles qui m'ont ému
Vraiment que la liste est ténue
Souvent je reviens en arrière
Je revois la maîtresse d'école
Sur l'estrade et les heures de colle
Les bonnets d'âne au supplice
De tous les marmots de mon âge
J'étais sûrement le moins sage
faisant tout pour qu'on Le punisse.
Elle écrivait sur le tableau
Puis s'asseyait à son bureau
Quand, prisent de fourmillements
Ses longues jambes se croisaient
Incidemment m'apparaissait
Dévoilées par le mouvement
Bien plus précieux que le saint Graal
De quoi faire succomber Tantale
Le plus intime de ses trésors
Le plus secret le plus caché
Mais pourtant, le moins protégé
Ce petit coin de son corps
Aux regards du petit Garçon
Qui f'sait des tâches sur ses leçons
Ma mémoire reste entière
J'apprenais les cartes de France
Fasciné par ses ondulances
C'est pas si vieux, c'était hier.
Les enfants qui passent dans la rue
Deux par deux les yeux dans les nues
Me ramènent à mon enfance
La maîtresse qui les conduit
Tout au long des rues de Paris
J'la connais, je l'aime, attirance.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home