La petite fleur
C'était une petite fleur
Accrochée aux pavés
Au fond de ma mémoire
Mais elle avait la senteur
D'un p'tit bonheur sacré
La couleur de l'espoir
Car quand on l'effleurait
Avec le bout de son doigt
Elle vous tendait la tige
Ses pétales s'entrouvraient
Fragile corolle de soie
Et pris d'un tendre vertige
Pour cette petite fleur
Je me suis fais jardinier
Floraliste éperdu
Ne comptant plus ses heures
Négligeant,et c'est pitié
Les salades et les choux ventrus
Et quand s'en venait la nuit
Je m'asseyais auprès d'elle
Amoureux intarissable
Je lui racontais la vie
Q'aucune n'était plus belle
Puis on s'endormait coupable
Puis quand revenait le jour
Elle s'ouvrait au soleil
Je buvais impénitent
Dans son calice plein d'amour
Sa rosée quelle merveille
Qu'elle me versait à torrent
Mais un jour je dus partir
Je rendis mon tablier
Mon arrosoir et mes sabots
Elle avait bien dû le sentir
Que j'allais l'abandonner
Sur son parterre de terreau
Elle se pencha doucement
Un ver qui dormait près d'elle
Reçu une grosse goutte
C'était d'la rosée sûrement
S'épanchant de la plus belle
Mais de la plus triste de toutes
De toutes les petites fleurs
Accrochées aux pavés
Au fond de ma mémoire
Elle gard'ra la senteur
D'un p'tit bonheur fané
Un goût de désespoir.
Accrochée aux pavés
Au fond de ma mémoire
Mais elle avait la senteur
D'un p'tit bonheur sacré
La couleur de l'espoir
Car quand on l'effleurait
Avec le bout de son doigt
Elle vous tendait la tige
Ses pétales s'entrouvraient
Fragile corolle de soie
Et pris d'un tendre vertige
Pour cette petite fleur
Je me suis fais jardinier
Floraliste éperdu
Ne comptant plus ses heures
Négligeant,et c'est pitié
Les salades et les choux ventrus
Et quand s'en venait la nuit
Je m'asseyais auprès d'elle
Amoureux intarissable
Je lui racontais la vie
Q'aucune n'était plus belle
Puis on s'endormait coupable
Puis quand revenait le jour
Elle s'ouvrait au soleil
Je buvais impénitent
Dans son calice plein d'amour
Sa rosée quelle merveille
Qu'elle me versait à torrent
Mais un jour je dus partir
Je rendis mon tablier
Mon arrosoir et mes sabots
Elle avait bien dû le sentir
Que j'allais l'abandonner
Sur son parterre de terreau
Elle se pencha doucement
Un ver qui dormait près d'elle
Reçu une grosse goutte
C'était d'la rosée sûrement
S'épanchant de la plus belle
Mais de la plus triste de toutes
De toutes les petites fleurs
Accrochées aux pavés
Au fond de ma mémoire
Elle gard'ra la senteur
D'un p'tit bonheur fané
Un goût de désespoir.
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